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Parcouru dans un RER, ce ridicule essai m’a été remis par mon grand-père (en me précisant que c’était lamentable) lors d’une fouille archéologique dans ses archives, et je comprends que ça dépare en effet toute bibliothèque, même bien caché tout au fond, et qu’on se refile la patate chaude. Je vais me charger moi-même de jeter cet objet à la poubelle, même s’il a l’apparence d’un livre.
Le rageant est que cette connasse a réussi son coup : on a parlé de son affligeante protestation, qui s’est beaucoup vendue. L’autre exploit est qu’elle réussit à tirer sur 200 pages fort mal écrites une idée unique et pauvre : on fait croire aux chômeurs qu’ils devraient travailler, en les culpabilisant au passage, alors qu’il n’y aura tout simplement plus jamais de travail pour eux et qu’il faut dépasser la notion de travail. En gros il faudrait que certains inutiles s’accommodent de leur inutilité. Et vas-y que je te sors les violons sur le sort fait aux pauvres et aux exclus victimes de la manigance des profiteurs. C’est indigne à gerber, sur le fond comme sur la forme, et ça ne mérite pas une ligne de plus.
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