lundi 2 août 2004

La fée Carabine, Daniel Pennac, Les granges, 2 août 2004

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(Re)lecture de vacances, anodine, trouvée sur place. Plaisir d’enfant des histoires brodées par Oncle Pennac au coin du lit. Ca me fait plus marrer comme avant mais je suis encore attendri. Je me souviens que je gloussais comme à la lecture de Gotlib la 1ère fois que j’ai lu le 1er chapitre, où la fée Carabine transforme Vanini en fleur sur une plaque de verglas en forme d’Afrique. Là j’ai pas retrouvé ça, sans doute que l’effet de surprise est nécessaire à une bonne pliade ou peut-être que je l'attendais trop.

Donc c’est un peu moins drôle que dans le temps, mais le talent de conteur de Pennac est toujours aussi plaisant ; de l’art d’émouvoir et de faire rêver avec des matériaux extrêmement simples et éternels. Benjamin Malaussène est héroïque de masochisme mais lisse jusqu’à la niaiserie ; il est quand même un peu jaloux du flic Pastor, vrai héros de l’histoire qui susurre à l’oreille de la belle Julie endormie avec ses gros seins. Mais finalement comme tout finit toujours bien, Pastor embarque plutôt la mère Malaussène et Malaussène conserve sa Julie : tous les méchants sont punis et l’amour triomphe. Dormez bien les petits.

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