dimanche 8 août 2004

Souvenir d’égotisme, Stendhal, Paris, 8 août 2004

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Je voulais relire Stendhal, le Rouge et le noir par exemple, mais je m’aperçois que cette perspective ne m’excite pas. Puis je tombe sur Souvenirs d’égotisme et je suis content de commencer un Stendhal jamais lu, mais je m’aperçois au fur et à mesure que je l’ai déjà lu ou que j’ai déjà au moins commencé à le lire, et le livre me tombe des mains au tiers environ, à peu prés au même endroit que la fois précédente je crois, quand il explique qu’il était super déprimé en 1821, incapable d’enchaîner une discussion légère (arrivant même à la dernière extrémité : adresser des questions directes à son interlocuteur) pour la bonne raison que ce n’est qu’en 1827 qu’il apprit à avoir de l’esprit. Faudra que je m’obstine et que je pousse jusqu’en 1827 : apprendre à apprendre à avoir de l’esprit m’intéresse au plus haut point, mais je crains fort que cette histoire ne soit elle-même qu’un trait d’esprit. Après vérification, le récit stoppe net en 1822.

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